Le peintre

Il faut lui reconnaître un talent de peintre, bien que ses œuvres soient rares et inégales.
Celles qui restent sont dans bien des cas des copies d’œuvres perdues ou des œuvres de son atelier ou de l’atelier de Verrochio.
« La Vierge l’Enfant Jésus et Saint Anne » ou « La vierge au rochers » sont incontestablement des chefs d’œuvres. « La Joconde » ou le « Saint Jean Baptiste » bénéficient d‘une médiatisation qui surestime leur valeur picturale tant au niveau de la composition que du rendu final peint.
Il utilisait la technique du « sfumato », c’est à dire que les arrières-plans et les contours étaient flouttés, enfumés, donnant de la profondeur au sujet. Cette technique ne pouvait être utilisée que grâce à la peinture à l’huile, la détrempe ne permettait que des à-plats ou un mélange direct aux contours nets et une utilisation plus limitée des fondus, mais pas la transparence de la technique à l’huile.
Plusieurs couches de peinture extrêmement fines étaient superposées, les contours et les formes à la faveur de ces glacis s’estompaient dans de délicates et transparentes nuances. La Joconde en et un exemple alors que «L’Annonciation » premier tableau qu’il aurait peint chez Verrocchio est encore traité dans une technique plus conventionnelle.
De nombreuses œuvres dont il ne reste rien lui sont attribuées. La « bataille d’Anghiari » à l’origine aurait été une fresque de 7m sur 17m dont il ne reste qu’un dessin de Rubens, copie de dessins disparus attribués à Leonard. Elle est citée dans des documents de l’époque mais cette fresque a-t-elle seulement existé? nul ne peut le prouver.


sfumato
exemple de sfumato

mains
Les mains de Mona Lisa

Peter_Paul_Ruben's_copy_of_the_lost_Battle_of_Anghiari
La bataille d’Anghiari dessin de Rubens